Trail du Grand-Duc Aventure et fin de mon année 2020
Comme beaucoup de monde, l’année 2020 est loin d’être l’année que j'avais planifiée il y un an au moment de faire mon calendrier de course. C’est avec tristesse et résiliation que nous avons été témoin de l'annulation de la majorité des courses de trail du Québec pour des raisons sanitaires engendrées par la Covid-19.
Personnellement, je n’avais pas planifié un calendrier très chargé, mais j’avais quelques beaux projets de course ainsi que quelques implications comme bénévole qui me tenaient à cœur. Avec toutes ces annulations, garder un bon niveau de motivation ne fut pas facile et j’ai dû travailler très fort pour conserver un minimum d’entraînement. Ajoutons une blessure une blessure au pied (Névrome de Morton) pour rendre la chose encore plus difficile. Dans le but de m’aider à garder la forme et me changer les idées, j’ai décidé de faire l’acquisition d’un vélo de montagne au cours de l'été (sujet sur lequel que je reviendrai dans un autre texte).
L'arrivée de l’automne et de la deuxième vague de la pandémie a apporté une nouvelle série d’annulation de course dont celle du Trail du Grand-Duc. Cette course était la dernière à mon calendrier et se voulait mon apogée pour l'année, soit le 64km. Malgré la mise-en-place d’une option virtuelle offerte par les organisateurs, je devais me rendre à l’évidence que je n’avais pas la forme pour une aussi longue distance. J’ai donc décidé que le 24 octobre, je prendrais le départ sur le parcours du 32km du Trail du Grand-Duc Aventure dans le Parc de la Jacques-Cartier au nord de la ville de Québec.
C’est sous un ciel lourd et gris que je me suis levé le matin de la course. La météo annonce du beau temps plus tard dans la journée, mais présentement, c’est difficile d’y croire. Sur la route vers le départ, il commence à pleuvoir et je me passe la réflexion que je pourrais peut-être attendre un peu avant de m'élancer dans les sentiers. Dans le fond, il n'y a pas d'urgence. Bien qu’il doit faire 10 ou 12 degré, l’atmosphère est glaciale dans le stationnement de l’accueil. C’est là que je rencontre Dominic. Lui aussi s'est donné le défi de faire le 32 km aujourd'hui et comme moi, il participe aussi au Défi 24/12/6 du Gringo's Running club. L'idée était de courir individuellement la plus longue distance possible pendant 24, 12 ou 6 heures. La dernière option étant celle que j'avais choisi.
En gros, j'ai couru le début du magnifique parcours que l'organisation nous avait planifié avec Dominic tout en respectant les règles de distanciation. Le parcours débute par une longue montée vers Les Coulés. Tranquillement on fait connaissance. Par la suite, c'est une longue descente vers la Rivière Sautauriski et nous poursuivons en longeons celle-ci jusqu'à aller rejoindre la route du parc. C'est sur cette dernière que nous allons aller rejoindre le célèbre sentiers Les Loups et où le soleil commence à vouloir se pointer le bout du nez.
Quelques semaines auparavant, je m'étais rendu dans le parc pour courir le sentier des Loups. Je savais un peu à quoi m'attendre. C'est donc avec détermination que je me suis lancé à l'attaque de la longue montée (bien boueuse par endroit). Encore une fois, j'ai beaucoup apprécié ce classique de la région. C'est aussi dans cette montée que j'ai quitté Dominic pour prendre l'avance.
Lors de ma descente que j'ai croisé quelques autres coureurs ainsi que beaucoup de marcheurs. Une fois dans le stationnement, c'est vers le sentier La Matteucie que l'organisation nous dirigeais. Encore une fois, les indications étaient très claires. Impossible de se tromper. Ce sentier "singletrack" se veut bien roulant, mais avec la longue descente et presqu'un demi-marathon dans les jambes, il semble bien que j'allais y aller assez "mollo".
Du côté de l'alimentation tout se passait très bien et je m'en tenait à mon plan de manger à tous les 30 minutes. C'est aussi sur la Matteucie que j'ai décidé de refaire mes réserves d'eau grâce au filtre XA de Salomon. Peut-être le sujet d'un futur article.
Par la suite, petit arrêt au stationnement du Pont-Banc pour y manger un peu, changer de bas et réaménager mon sac de course. À ce point, j'avais 23km de fait et il me restait qu'à traverser la rivière pour aller prendre le sentier Le Draveur Sud vers l'accueil. Environ, 8 km de sentier large, roulant et légèrement descendant. J'avais par contre oubliez que l'organisation avait planifier de nous faire emprunter le sentier Des Cascades juste au dernier moment avant l'arrivée. Normalement, ce jolie sentier n'est pas bien difficile malgré un peu de D+, mais dans mon état, j'ai plutôt opté pour mettre mon corps sur le pilote automatique et continuez à écouter mon Ipod. Merci à Yannick Vézina et son podcast avec Pat Godin que j'écoutait depuis mon départ du Pont-Banc.
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